La plupart des messages n’affichent pas les images. Cela dépend en fait des clients de messagerie utilisés qui bloquent ou non les images pour « économiser » de la bande passante.
Plus vous serez en B2B, sur des solutions professionnelles (Outlook, Thunderbird), plus les images seront bloquées. On arrive à 80% de personnes qui ne voient pas les images en B2B (source EMA B2B SNCD). En B2C, la forte utilisation des smartphones augmente l’affichage des images pour les rendre utiles dans les propositions graphiques.
Un peu de technique :
Quand on crée un mailing de masse, on stocke les images sur un serveur et on envoie un message qui contient les adresses de ces images. Cela permet d’avoir un message léger en terme de poids. Seuls les personnes qui ouvriront le message appelleront les images sur le serveur (c’est ainsi qu’on mesure le taux d’ouverture). Cette solution est la meilleure, car l’image n’est stockée qu’une seule fois et téléchargée uniquement quand c’est nécessaire.
Comment contourner ce non-affichage des images en B2B ?
1-Inclure l’image dans l’email
Lorsque vous copier/coller une image dans un email, le terme exact est que vous l’encapsuler. Le fichier est dit <embed>. L’image s’affichera quoi qu’il arrive sur tous les clients de messagerie, puisqu’elle est incluse dans le message.
Il est possible d’encapsuler votre image sur les logiciels de routage évolués.
Le gros inconvénient de ce type de codage est le poids des messages qui devient important et se fait plus facilement repérer par les fournisseurs d’accès internet : mise en spam garantie. Votre message devient une sorte d’escargot, qui aurait toujours ses images sur son dos. Trop lourd, trop lent.
Cette technique est donc réservée aux petites images, comme un logo de signature par exemple. Attention, en encapsulant les images, vous ne pourrez plus mesurer le taux d’ouverture. Il faudra ajouter une image (souvent un pixel blanc en fin de message) hébergées sur un serveur web pour mesurer le taux d’appel d’image.
2-Utiliser des caractères spéciaux
Les caractères spéciaux sont légions en html et permettent d’exprimer des choses assez larges. La mode des émoticons peut rendre votre message fun tout en n’utilisant pas d’images.
Voici un exemple d’invitation pour la St Patrick où on reprend un trèfle.
Bonjour, Toute l’équipe Happy-Beez vous invite à fêter la Saint-Patrick ♣ Nous vous donnons rendez-vous pour un cocktail déjeunatoire Dress code : une touche de vert dans votre tenue ! Merci de nous confirmer votre venue en cliquant ici. Au plaisir de vous voir prochainement, L’équipe Happy Beez |
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Pour voir la liste des caractères spéciaux
3-Utiliser des tableaux et/ou du pur css
Les tableaux et les styles css ne sont pas considérés comme des images. Il est donc simple de créer un tableau avec des cases colorées comme des pixels. Parfait pour faire un flashcode.
On peut faire des choses simples comme ce fantôme de Pacman, très eighties.
Des applications en ligne comme img2css permettent en drag&drop de déposer une image et de la récupérer sous forme d’un <DIV> que vous n’avez plus qu’à copier coller.
Le gros inconvénient de ce type de codage est le poids des messages qui devient énorme (plus lourd qu’avec un jpeg) et se fait plus facilement repérer par les fournisseurs d’accès internet : mise en spam garantie.
Cette technique est donc à bannir de vos campagnes.
4-Se passer d’images et tout miser sur la landing-page
Certainement la façon la plus logique de respecter le canal email (voir notre article email canal pauvre et alors?), faire un message qui peut fonctionner sans les images. Dites vous que les 20% de destinataires qui voient les images seront renforcés par leur visualisation, mais la compréhension du message doit se faire par le texte et notamment:
- qui êtes vous (pas un logo)
- que proposez-vous (pas une image de produit)
- qu’est-ce qu’on attend de moi ? (pas de bouton sous forme d’image)
Voici un exemple de message qui fonctionne très bien sans visuel. Des tests ont même prouvé que l’affichage des images ne permet pas d’augmenter les performance d’ouverture et de clics.