La plupart des logiciels d’envoi d’emailing propose désormais d’analyser votre campagne avant de l’envoyer. Plusieurs éléments peuvent alors être passés au crible lors des phases de tests / contrôles qualité – voir notre article sur le spam.
- Rendu visuel du message dans les différentes messageries
- Analyse anti-spam
- Authentification du domaine d’envoi
- Structure du message :
- Contenant
- Contenus : poids des images, ratio texte/image
- Liens accessibles ou brisés ?
- Réputation du serveur (êtes-vous blacklisté ?)
- Test de tracking pour la remontée statistique
- Vérification de la présence d’un lien de désabonnement
Lors de vos analyses, vous avez sans doute vu des rapports liés à RAZOR2 (auquel cas vous ne seriez pas entrain de lire cet article ^^), mais alors, qu’est ce que ce fameux RAZOR2 ?
RAZOR2, parfois également appelé « Vipuls’Razor » est une solution américaine qui découpe et analyse le contenu de votre message. Elle est intégrée à SpamAssassin.
Signification de la mention de RAZOR2 dans votre score anti-spam
Si RAZOR2 est mentionné dans l’analyse de qualité de votre message, c’est que votre contenu se rapproche trop des courriels indésirables.
Fonctionnement du système d’analyse
1. Découpage de votre contenu
Le système supprime les éléments non pertinents à son analyse : images, code HTML (type tableau, alignements, polices, balises HTML), ponctuation et mots de liaison (le, la, les…), formules de politesse (bonjour, cordialement…).
2. Tri des contenus restants
Les éléments restants sont alors des mots, qui sont classés par fréquence d’apparition dans votre message.
3. Comparaison de vos mots à forte occurrence avec les mots « les plus utilisés dans les spams »
La solution RAZOR2 brasse énormément de messages et d’analyses de contenus. On suppose qu’elle crée des classements de spamwords pour aider aux rapprochements.
Comment améliorer votre note RAZOR2 / SpamAssassin ?
Si vous souhaitez que votre message arrive en boite de réception, il est essentiel de retravailler le wording de votre message. Il faut limiter au maximum l’utilisation de mots à risque, susceptibles d’être considérés comme des spamwords. Cela signifie réécrire certaines de vos phrases et utiliser des synonymes. Parfois il vous faudra modifier les expressions commerciales pour qu’elles passent sous les radars…
Attention, ajouter des éléments graphiques, du code HTML, du texte ou inverser des blocs de textes ne servira à rien. Les algorithmes d’analyse découpent afin d’exploiter uniquement les mots.